Il arrive que de bonnes idées de packaging finissent en eau de boudin en affrontant le quotidien. Mésaventure avec la Mousse solaire effet fraîcheur SPF 50+ Soleilbiafine.
Pour les solaires, étant donné les normes actuelles (assez exigeantes) et du coup une qualité de protection assez uniforme, pour faire mon choix je me laisse souvent guider par la galénique, surtout pour les solaires corps. Pour le visage j’ai des désidératas particuliers donc je suis assez peu aventureuse. Bref, quand j’ai repéré dans ma pharmacie la Mousse solaire effet fraîcheur SPF50+ de la gamme Soleilbiafine de Biafine, je me suis dit “ho une mousse c’est rigolo” et “ha un effet fraicheur c’est sympa”. Bref, je l’ai embarquée.
Au début ça se passait plutôt bien, la diffusion sous forme d’une mousse assez épaisse est très sensorielle et agréable, et l’effet fraîcheur léger mais présent. Important pour la suite, la diffusion est continue (= tant que j’appuie, ça sort), et on se donne vite l’impression d’être une grosse fraise à qui on adjoint une chantilly épaisse. Donc, satisfaite de notre cohabitation, j’ai attribué à la dite mousse le statut très convoité de “solaire chouchou pour le corps que je trimballe partout”, et hop dans mon baluchon (c’est comme ça que j’appelle mon sac secondaire qui contient bouquin, parapluie, éventail, carnet, stylos, etc. pour éviter que mon sac principal pèse un âne mort) pendant un bon moment. Et là, c’est le drame.
Petit agacement (important pour la suite aussi) : la cohésion bouchon-bombe n’était pas au top, c’est-à-dire que le bouchon avait tendance à se barrer régulièrement, ce qui pour un solaire à ce prix (15 € dans ma pharmacie quand même) m’agaçait prodigieusement parce que du coup l’embout se salissait. Vous voyez venir la suite?
Un beau jour, ou peut être une nuit, près d’un lac je m’étais endormie … ce qui devait arriver arriva : en récupérant mon baluchon un soir pour y prendre mon livre, quel ne fut pas mon effroi de découvrir l’intérieur du dit baluchon dans cet état (en pire :
Adieu veau, vache, cochon, couvée tome 3 du Protectorat de l’Ombrelle (une de mes séries en livres préférées), carnet Moleskine violet à pois plein d’idées pour le blog, éventail si utile par cette période, plusieurs stylos, etc. A minuit j’étais bonne également pour rincer mon parapluie dans la baignoire et jeter d’un geste rageur à la poubelle la bombe solaire Biafine, qui s’était intégralement vidée dans mon sac à cause de ce put*** de m**** de bouchon qui s’était encore barré, et mon pauvre baluchon qui n’en méritait pas tant.
Ce qui me met très en colère, outre la perte de mon sac et de son contenu (et de la bombe solaire hein, qui était à plus de 3/4 pleine. Je vous envoie la facture du total?), c’est que :
- quand on s’appelle Biafine,
- qu’on vend un solaire à 15 €,
- que c’est un dispositif à diffusion continue susceptible d’être transporté (un solaire pour moi c’est l’exemple typique du produit nomade quoi. Imaginez le même accident dans un sac de plage…) …
ON FAIT UN FOUTU CAPUCHON QUI TIENT !
Effectivement, un bouchon qui tient, ça serait mieux. C’est dommage car la mousse, c’est tellement agréable !
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aouch
j’ai eu la même mésaventure avec une huile de Vichy…heureusement juste dans mon sac de plage quasi vide
mais c’est clair que quand on met le prix dans un produit, sachant que le packaging est autant étudié en terme marketing que le produit en lui même, un bouchon qui tient c’est le BABA, surtout quand on sait comment on traite nos solaires (dans les sacs, jetés en vrac, etc…)
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Ah oui je comprends ta rage…
Rien de pire qu’un produit qui se renverse dans un sac, fut-il vide.
J’étais bien tentée par cette mousse…bon bah je repasserai pour autre chose ^-^
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Mince, je n’avais pas entendu parlé de ce produit avant ce midi et je tombe sur cet article…merci pour l’avertissement! Le packaging c’est beau mais il faut qu’il soit pratique aussi!
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