BALADES PARFUMÉES PARIS – Pour cette première escapade parfumée, j’ai rejoins des comparses de Beauté-Test pour écumer Paris : Nicolaï, Senteurs des fées, États libres d’Orange, Sens unique, Colette et Jovoy.
Dans cette nouvelle série de billets, l’idée est de vous présenter des parfumeries principalement dans Paris. Marques de niche ou non, je vous emmène dans mes balades parfumées. Pour la première, c’est une balade multi-marques que je vous propose, car j’ai rejoint plusieurs comparses perfumistas du forum Beauté-Test, sur lequel je sévis depuis plus de 10 ans.
Nous nous sommes retrouvé au coin de la rue des Archives, devant le BHV, car notre première étape était la boutique Nicolaï de cette même rue. Ça faisait un bon moment que je voulais aller mettre mon nez dans une de leurs boutiques, car ils ont également une large gamme de bougies parfumées (ben oui on ne se refait pas!). Le petit vendeur a eu l’air un peu débordé de nous voir arriver à plusieurs et de vouloir presque tout sniffer! Je regrette le manque d’échantillon (il y en a quasiment aucun) car je ne comprends toujours pas comment une maison de parfum peut ne pas faire d’échantillons… S’il y a bien un produit qui nécessite absolument des échantillons pour pouvoir l’essayer sur la peau sur plusieurs jours, c’est le parfum! Bon en parfums il y avait quelques bricoles qui auraient mérité un test plus poussé, mais sans échantillons… J’en suis néanmoins repartie avec une bougie, Chant d’Iris (iris, cuir, violette, santal, musc).
Nicolaï, 45 rue des Archives, 75003 Paris
En remontant la rue des Archives vers États libres d’Orange, nous sommes tombé complètement par hasard sur une boutique fraîchement ouverte (à cette adresse en tout cas, la marque existe depuis des années), Senteurs de Fée. Katia, l’exubérante propriétaire, nous a fait essayer plusieurs parfums de sa marque, parfums qui sont fabriqués avec des matières naturelles et de façon artisanale.
J’ai pour ma part complètement craqué pour son Ambre, que j’ai acheté, et qui après test a une excellente tenue (mais je vous en reparlerai dans une série de billets sur mes parfums ambrés ;)). Les soins ont également très prometteurs, et j’ai pris, en me sacrifiant pour le blog hein :p, un soin à la rose pour toutes peaux et tous âges. N’hésitez pas à passer à la boutique, la propriétaire se fera une joie de vous présenter ses produits, qui restent dans des prix corrects pour des produits artisanaux.
Senteurs de Fée, 3 rue des Haudriettes, 75003 Paris
Nous reprenons donc ensuite le chemin d’États libres d’Orange, dont j’avais beaucoup entendu parler sans jamais essayer. La vendeuse avait l’air un peu blasée, ce qui a le don de m’énerver… Donc niveau accueil peut mieux faire. Nous avons testé beaucoup de choses, dont le “sulfureux” Secrétions magnifiques, qui est en effet assez particulier, avec une note camphrée voire soufrée à mon nez, et surtout une évolution très métallique. Pour certains il évoque le sang, pour d’autres la salive… Dans ceux qui m’ont plu il y a Bijou romantique, un très bel ambré qu’il faudra que je dégotte en échantillon (parce que là encore, y en avait pas…) et qui porte bien son nom, et la Fin du monde, avec un surprenant accord iris et carotte. Conclusion : ELO c’est pas mal de provocation et d’esbroufe pour des parfums qui n’en méritent pas forcément tant.
États libres d’Orange, 69 rue des Archives, 75003 Paris
Sous une pluie battante nous nous sommes ensuite rapatriés chez Sens unique, une boutique de parfums de niche multi-marques, que je ne connaissais pas encore. La vendeuse était charmante et très à notre écoute. J’en ai profité pour sentir plusieurs Parfumerie Générale qui me tentaient (encore une maison de parfum qui fait sa radine sur les échantillons, c’est agaçant), dont les cuirs mais qui sentent trop le cuir de biquette avec la bestiole encore accrochée dessus à mon goût! Rien ne m’a vraiment tentée chez PG mais une de mes comparses m’a gentiment apporté 3 échantillons que je vais tester à la maison 😀 (parce que les PG c’est assez particulier). Sinon j’ai bien accroché à Cuir de nacre d’Ann Gérard (mais la demoiselle n’avait plus d’échantillon, mais comme ils le vendent chez Jovoy j’ai pu en avoir un là bas), et surtout j’ai découvert une marque de bougies!
J’ai donc passé un bon moment à sniffer les bougies Phaedon, qui sont assez abordable (35€ chez Sens unique, mais bizarrement 42 sur leur site…) et proposent des odeurs originales. Réglisse sent exactement comme le parfum éponyme de Lolita Lempicka, Pure malt sent le Bailey’s, Spearmint sent la menthe et le Mojito, et Carrosse, celle que j’ai prise, sent… la citrouille et la fleur d’oranger! Et j’ai aussi craqué pour la bougie des 3 ans de Sens unique, parce que quand la vendeuse m’a dit tabac/cuir/édition limitée ben mon cerveau il a buggé, et mon bras a retendu la carte bleue (je comprends toujours pas :p). Je suis en tout cas très contente d’avoir découvert cette boutique, et j’essayerai d’y retourner régulièrement.
Sens Unique, 13 rue du Roi de Sicile, 75004 Paris
Après une pause café et un petit tour en métro, passage chez Colette où je voulais sentir la dernière bougie Cire Trudon, Madeleine, qui y est en exclusivité jusqu’à sa sortie générale en septembre dans tous les autres points de vente. Ben oui quand on me dit cuir/iris/rose/jasmin, ben faut que j’aille mettre mon nez dedans! Las! Au nez elle ne m’a pas charmée plus que ça, mais bon elle n’était pas sous cloche et donc c’est dur de se faire une idée juste avec la cire froide… à voir pour plus tard (de toute façon c’est une permanente).
Colette, 213 rue Saint Honoré, 75001 Paris
Et forcément nous avons fini (enfin pour moi, les autres ont continué vers les grands magasins après) chez Jovoy (fraichement rénovée), ma boutique préférée. Par chance le patron, François Hénin, était là et a encore une fois été très à l’écoute, nous orientant qui vers les parfums le Galion réédités, qui vers l’œillet de chez Aedes de Venusta, tout en satisfaisant à mes demandes de me faire sentir des archétypes des accords fougère et chypré (rapport à mon éducation parfumée voyez) et d’échantillons divers et variés. J’en suis repartie avec divers échantillons : Iris de le Galion (6.5 ml l’échantillon, chez le Galion on ne peut pas les taxer de radinerie), Blanc violette et Ambre 114 d’Histoire de Parfums, le parfum éponyme d’Aedes de Venusta (je veux réessayer sa note si parfaite de rhubarbe), Cuir de nacre d’Ann Gérard (cuir/iris gniiii). Et mon pôpa m’a acheté une bougie Jovoy, Qu’on leur donne de la brioche, qui malheureusement sera arrêtée cet automne (c’est pour ça que je veux l’essayer maintenant!). Si vous aimez les notes de brioche/pain grillé de Jeux de Peaux de Lutens, il vous faut cette bougie!
Pour en savoir plus sur Jovoy je vous renvoie vers le billet que j’avais consacré à cette belle boutique et maison de parfums.
Jovoy, 4 rue de Castiglione, 75001 Paris
Bon je ne suis pas très fière d’avoir explosé mon budget comme ça, mais je vous mets quand même une photo de mon butin de la journée ^^.
Belle balade sensorielle , ça donne envie de t’imiter. J’attend ton billet sur les fragrances ambrées, que j’adore
[Reply]
Poupoune Reply:
août 18th, 2014 at 22h48
je pense que chaque parfum aura son billet car ils le méritent!
[Reply]
Tout cela promet de jolis posts et de belles découvertes !
[Reply]